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Nos domaines d’intervention

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Réaliser une charpente simple en bois avec pannes et chevrons

La conception et la pose de la charpente constituent des étapes clés de la construction d’un bâtiment.

Les charpentes peuvent être très simples (pannes et chevrons sur une seule pente) ou très complexes avec noues, arêtiers, grandes portées, fermes, entraits retroussés, formes arrondies…

Dans tous les cas, le dimensionnement des sections et la définition des assemblages est à envisager avec l’aide d’un bureau d’études ou d’un charpentier expérimenté.

Dans une approche d’éco construction, d’esthétique et de valorisation de savoir-faire, la charpente traditionnelle avec des bois locaux et choisis en fonction de leur résistance et de leur destination est à privilégier. Pour prendre en compte l’aspect financier et les qualités des différents bois, il est pertinent de construire des ossatures ou structures en pin douglas si elles risquent d’être exposées à l’eau. Le chêne aura toute sa place pour un poinçon qui comprendra de nombreuses mortaises. L’utilisation de peuplier pour sa légèreté, sa souplesse et sa tenue à la flexion est très adaptée pour les pannes et chevrons.

Identifier les conditions préalables et étapes de réalisation des différentes fondations

La technicité de la mise en œuvre des fondations nécessite de faire appel à un bureau d’étude pour étudier les caractéristiques du sol et calculer les charges transmises aux fondations en fonction de la nature du bâtiment et de son utilisation.

Dans une approche écologique, des alternatives au béton armé sont utilisables : fondations cyclopéennes, fondations anciennes en brique, pneus remplis de gravier, pieux en acacia.

La loi ALUR de 2014 autorise les communes à mettre en place, à titre expérimental, des STECAL (secteur de taille et capacité d’accueil limitées) pour l’installation d’habitats légers sous réserve qu’il n’y ait pas de fondations réalisées sur le terrain et que le sol puisse être remis dans son état initial après enlèvement des structures.

Identifier les matériaux et réaliser les dosages pour maçonner à la terre

La terre est un matériau traditionnel qui a toute sa place dans la construction et la rénovation écologique en raison de ses atouts : inertie thermique, régulation hygrométrique, non transformée et production à faibles besoins en énergie grise, réversible, durable, locale, résistante au feu, esthétique, saine à vivre et travailler.

Chaque terre est unique et demande une connaissance précise de sa composition et de ses comportements par différents tests, simples à réaliser. Les résultats collectés et recoupés permettront de définir les meilleurs dosages et systèmes constructifs à retenir.

Pour que la terre devienne un matériau de construction, elle doit être argileuse et sans matières organiques ou végétales.

A l’inverse des matériaux industrialisés et standardisés comme le ciment ou le parpaing, le travail du matériau terre demande à l’artisan d’adapter et de cibler ses méthodes et ses techniques aux caractéristiques de la matière première utilisée. C’est ce qui fait la richesse et l’intérêt de la maçonnerie à la terre.

Fabriquer des briques de terre crue et des adobes

Les BTC (briques de terre comprimées) et adobes sont des matériaux très écologiques qui demandent très peu d’énergie grise pour leur transformation et leur transport si la terre est locale.

Les murs en terre crue sont très denses et ont une inertie thermique qui ralentit considérablement les échanges de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur. Les maisons sont ainsi naturellement tempérées toute l’année, été comme hiver.

L’air ambiant est particulièrement sain car l’argile est un excellent régulateur d’hygrométrie : elle absorbe l’humidité en excès, la stocke et la restitue quand l’air devient trop sec.

La terre a également l’avantage d’absorber les odeurs et les graisses, et ne diffuse aucun COV ou produit toxique.

Les murs en terre ont une excellente réponse au niveau acoustique, réverbérant peu les sons.

Pour assurer la durabilité du bâtiment, il est impératif de protéger les murs en terre de l’humidité et de la pluie dans les systèmes constructifs choisis.

Poser des panneaux isolants manufacturés

L’isolation écologique vise à minimiser l’impact environnemental tout en offrant des performances thermiques efficaces. Voici quelques matériaux d’isolation écologique couramment utilisés :

La laine de mouton : Elle est faite à partir de la laine de mouton, un matériau naturel et renouvelable. Elle est biodégradable et a de bonnes propriétés isolantes.

La cellulose : Fabriquée à partir de papier recyclé traité pour résister au feu et aux moisissures, la cellulose est un isolant écologique et abordable.

La fibre de bois : Issue du recyclage de bois, la fibre de bois est un matériau renouvelable. Elle est utilisée sous forme de panneaux rigides ou en vrac.

Le chanvre : Le chanvre est cultivé de manière durable et sa transformation en isolant nécessite peu d’énergie. Il a d’excellentes propriétés isolantes et régule naturellement l’humidité.

Le liège expansé : Il est fabriqué à partir de l’écorce du chêne-liège et est un matériau naturel et renouvelable. Il possède de bonnes propriétés thermiques et acoustiques.

La paille : Les bottes de paille compressées sont utilisées comme matériau d’isolation. Elles sont naturelles, abondantes et offrent d’excellentes performances thermiques.

Le mycélium (isolant à base de champignons) : Il s’agit d’un matériau en pleine expansion dans le domaine de l’isolation. Il est fabriqué à partir de champignons et de déchets agricoles.

Le béton de chanvre : Mélange de chanvre, de chaux et d’eau, il est utilisé pour l’isolation et la construction. Il est durable et possède de bonnes propriétés thermiques.

Le lin : Les fibres de lin sont utilisées pour créer des panneaux isolants. Le lin est une culture à faible impact environnemental.

Les isolants en textiles recyclés : Fabriqués à partir de fibres de textiles recyclés, ces isolants sont une manière de réutiliser des matériaux existants.

Lors de l’installation de matériaux d’isolation écologique, il est important de suivre les recommandations du fabricant et de prendre en compte les normes locales en matière de construction. Il peut également être utile de faire appel à un professionnel ayant de l’expérience dans l’installation de ces matériaux pour garantir une mise en place correcte et efficace.

Poser un enduit de finition

L’enduit de finition constitue la dernière étape, après gobetis et corps d’enduit de la protection d’une paroi. Il a un rôle structurel et esthétique et les possibilités de finitions sont très diverses.

Les enduits à la chaux assurent également l’étanchéité à l’eau et à l’air. Ils participent à l’inertie thermique et la perspirance des parois.

Les enduits à la chaux peuvent être exposés à la pluie.

La pose d’enduits de finition nécessite justesse dans le dosage des mélanges en prenant en compte la composition du corps d’enduit et précisions et rapidité lors de la pose pour obtenir un résultat de qualité.

Installer un bardage bois

Le rendement moyen pour la pose d’une bardage bois est de 8 à 10 m² /journée ouvrier-ère en prenant en compte la gestion des points spécifiques comme faitage, ouvertures, angles…

La pose peut se faire à recouvrement, à clin, à couvre joint, à claire voie (pose nécessaire d’un pare pluie anti UV) :

• À la verticale appelée à la scandinave,
• À l’horizontale appelée à l’américaine,
• En diagonale.

Les bois utilisables pour la pose de bardage sont le pin douglas, le mélèze, le châtaignier, le chêne.

Un autre type de bardage est formé par des bardeaux ou tavaillons en châtaigner ou mélèze. La pose s’apparente à la pose d’ardoises ou de tuiles plates.